vendredi 29 décembre 2017

Ma vie sans moi (9) : So Lonesome I Could Cry

Que se passe-t-il quand une des chansons les plus mélancoliques de la country se trouve enrobée de la production soyeuse de Willie Mitchell et que la voix de velours d'Al Green vous sussurre qu'il est si esseulé maintenant que les larmes lui montent aux yeux? N'est-ce pas comme si la déprime vous prenait par la main tout doucement, que la corde vous sautait au cou comme un collier de pain d'épice, que le couteau vous racontait que votre gorge est faite du beurre le plus tendre?



Et que ressentez-vous quand les Cowboy Junkies promènent votre désespoir avec la même douceur mais sous le jour le plus crépusculaire que vous ayez jamais imaginé, dans la crypte hantée de leurs fabuleuses Trinity Sessions?


Et si Johnny Cash et Nick Cave s'entendaient pour vous retenir encore quelques minutes dans ce tunnel sans issue, mais avec une tonalité si apaisée que déjà vous savez que les anges sont comme des voisins de toujours seulement un plus doués pour les harmonies?


Et si Elvis, oui Elvis lui-même, mais en avec son costume blanc à paillettes chantait la chanson la plus triste du monde (c'est lui qui l'annonce ainsi) pour vous seul, alors comment fondrez-vous?


Vous souhaitiez décongeler votre coeur de pierre, et vous tenez le bon bout sans doute maintenant, mais attendez encore. Je vous emmène à la bringue déjantée organisée en votre honneur par mes chouchou d'Hurray For The Riff Raff.


Et enfin c'est le maître des lieux qui vous fait la révérence.

 La Cellule fait des cadeaux particuliers cette année.


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